Ce projet est un projet mêlant à la fois soin animal avec le sanctuaire, mais aussi conservation avec la réserve de 3000 hectares. Créée il y a plus de 20ans, l’organisation s’est restructurée et a fait peau neuve post pandémie.

Plusieurs missions sont désormais entreprises par l’organisation :

• Le centre de réadaptation. Il est le cœur du sanctuaire, où les animaux sauvages blessés et orphelins sont secourus. Dans la mesure du possible, ces animaux sont réhabilités et relâchés dans la nature.
  Le personnel et les bénévoles travaillent dans les installations en aidant à la préparation des aliments et à l’alimentation des animaux orphelins et blessés, en nettoyant les enclos des animaux et, si possible, en aidant aux soins vétérinaires et au sauvetage des animaux. Afin d’éviter toute empreinte humaine sur les animaux dont nous avons la garde, le Centre lui-même n’est pas ouvert au public.
• Le sanctuaire de prédateurs. Il abrite des prédateurs tels que des lions et des hyènes tachetées qui ont été sauvés des fermes de Trophy hunting , des zoos et des cirques du monde entier. Ces fiers animaux ne craignent plus les humains et n’ont pas de comportements de survie tels qu’ils devraient avoir à l’état sauvage. Ils ne peuvent donc malheureusement pas être relâchés dans la nature. De grands enclos sont mis à disposition pour ces animaux où ils sont soignés pendant qu’ils vivent le reste de leur vie dans un habitat qui leur est beaucoup plus naturel.
  Le personnel et les bénévoles de ces installations aident à nourrir les animaux, à nettoyer les enclos et peuvent parfois également aider aux soins vétérinaires.
• Le Cheetah Project . Ce projet participe à un programme national d’élevage de guépards sauvages et en liberté. Les guépards errent librement dans le sanctuaire, mais sont suivis et surveillés avec des colliers radio pour recueillir des informations destinées aux programmes de recherche. Les guépards sont très menacés et l’organisation travaille en collaboration avec d’autres sanctuaires et réserves pour assurer leur survie pour les générations futures. Le personnel et les bénévoles aident au suivi et à la surveillance hebdomadaires des guépards dans la grande réserve, en notant leurs proies préférées, les zones de chasse, la fréquence de chasse, l’accouplement, les naissances, etc. Ces informations sont utilisées pour déterminer la capacité de charge de la réserve et aider les chercheurs avec la relocalisation des petits une fois adulte, dans d’autres réserves.
• L’ Elephant’s Project. La réserve abrite un troupeau d’éléphants qui ont été sauvés d’une réserve animalière dissoute dans le sud du pays en 2006. Avec une superficie de 3000 hectares, la capacité d’accueil max est de seulement 16 éléphants. La population actuelle d’éléphants a déjà atteint 13, c’est pourquoi la surveillance du troupeau est très importante. Le contrôle des naissances est primordial. La structure fait partie d’un projet de contraception réversible des éléphants d’Afrique.
  Le personnel et les bénévoles sont activement impliqués dans le projet de gestion des éléphants, aident à la recherche, à la protection de l’habitat et, si possible, participent aux interventions vétérinaires.
• Le Rhino Conservation Project. Le braconnage des rhinocéros constitue un défi de taille pour les réserves animalières, les fermes et les sanctuaires. Grâce aux moyens mis en place, l’organisation a vu diminuer les actes de braconnage de 95 % depuis mi-2020.
  Les bénévoles assistent les Game Rangers dans les patrouilles de clôture, suivent les rhinocéros à pied pour surveiller leur état et peuvent également participer lorsqu’ils sont écornés par le vétérinaire.
• Et d’autres projets tels que la réhabilitation de l’espace naturel entourant le sanctuaire, le brassage génétique des populations animales accueillies par la réserve ou l’assistance à l’équipe anti-braconnage.